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    • Magic Tours, un voyage de rêve.

      Publié à 18:00 par Ecrivain Public Tahiti, le janvier 23, 2020

      Hiipeva Ateni est un jeune entrepreneur de Mahina, fondateur de l’entreprise “Magic Tours” et guide de voyage. Pourtant, rien ne le prédestinait à une telle aventure entrepreneuriale. Zoom sur un parcours exemplaire.

      Devenir guide de voyages

      Le 4 juillet 2019, Hiipeva Ateni a créé “Magic Tours”, une entreprise surfant sur la vague du tourisme aux Etats-Unis pour les Polynésiens. “J’ai toujours beaucoup aimé les voyages, depuis que je suis tout jeune. J’ai commencé à voyager à l’âge de 11 ans, avec mes parents. Et avant ça, quand mes camarades de classe revenaient de voyages à l’étranger et qu’ils nous racontaient leurs aventures, je voyageais déjà grâce à eux !”

      De ce premier voyage en famille, Hiipeva retient en particulier un séjour aux Etats-Unis où le groupe sera pris en charge par Max Richmond, Polynésien installé aux States et guide de voyage. “Je me souviens de la gentillesse de Max, de l’attention qu’il nous portait. Il connaissait bien son spot et savait nous trouver de bons plans, comme par exemple une sortie imprévue au cirque Barnum !”

      En mai 2018, Hiipeva encadre un groupe de personnes du club de Tae Kwon Do dont sa femme est la présidente. Toute l’équipe se rend à Los Angeles pour une rencontre internationale. “Pour ce déplacement, j’ai vraiment bien préparé les choses. J’étais conscient que j’avais la responsabilité de ce groupe, sur le plan de la sécurité, de l’organisation des visites, des sorties shopping. Il fallait anticiper les éventuels problèmes, cadrer tout le monde et en même temps, et c’était le plus important, faire que ce voyage soit super, que chacun en garde un bon souvenir.”
      C’est durant ce déplacement que Hiipeva, sur les conseils d’un manager d’hôtel, va envisager de faire de ce travail un métier. “Ce manager a tout de suite vu mon potentiel. Il m’a encouragé à me lancer dans cette activité et m’a soutenu en m’offrant l’accès à son réseau.”

      Proposer un voyage marquant

      A partir de là, l’idée prend racine et devient une réelle activité. “Le but est d’organiser et d’accompagner les groupes de personnes qui souhaitent voyager sur les Etats-Unis mais aussi vers d’autres destinations. Je m’occupe de tout organiser, le transport jusqu’au séjour sur place, les visites, le shopping, etc… Je travaille en partenariat avec d’autres professionnels, tels qu’une agence de voyage sur Tahiti pour l’achat des billets d’avion, ou encore des hôtels ou des agences de location de voitures sur Los Angeles, par exemple.”

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      Pour Hiipeva, les valeurs de son entreprise sont la sécurité, la discipline et le fun. “Je m’engage sur ces trois aspects, qui me semblent absolument primordiaux. Je tiens à faire en sorte que cette expérience soit la plus merveilleuse possible pour qu’elle marque vraiment mes clients. S’il y a des demandes particulières, comme de trouver un magasin spécialisé peu connu, je m’assure toujours que ce magasin soit disponible, ouvert au moment où on s’y rendra. Je fais du “sourcing”, c’est-à-dire que je cherche les endroits appropriés, les meilleurs plans ! C’est toute la différence qu’il y a entre le fait de voyager sans guide et avec moi comme guide. ”

      Un travail d’équipe

      La mise en place de ce projet ne s’est pas faite en solo. En effet, plusieurs personnes ont participé, ont apporté leurs savoirs et savoir-faire. Hiipeva tient ici à les remercier. “Il y a Teiva Wong, Moana Pugibet, mon frère Maruarii et bien sûr ma petite famille, à la maison.”
      Sans eux, ce business n’aurait sans doute pas vu le jour. “Je pense qu’on ne peut pas se lancer seul dans un business. Il faut s’accrocher, être persévérant, étudier le projet. Et si on se lance, c’est qu’on est prêt.”

      Retour sur le parcours de ce jeune entrepreneur

      Salarié de l’Education

      Il y a encore à peine quelques années, Hiipeva Ateni était surveillant en internat au lycée du Taaone. Il travaillait tous les week-end à s’occuper des jeunes pensionnaires originaires des îles. “Ce furent des années très enrichissantes en termes de relations humaines, riches car ces élèves sont maintenant de jeunes adultes Polynésiens, responsables, parents, et sont devenus des amis avec qui je continue d’échanger.”
      Ce passé, Hiipeva le considère comme un beau moment de sa vie. “J’admirais ces jeunes car ils avaient les valeurs des jeunes des îles, qui parlent encore leur langue natale.” Être leur surveillant, c’était aussi être leur confident, leur parent, le psy, le médecin, un peu tout à la fois.

      Hiipeva se souvient d’un épisode particulièrement impressionnant et marquant : les inondations à l’internat de Pirae, lors des pluies diluviennes qui s’abattirent sur Tahiti en 2017. “Ce soir-là, l’eau est montée jusque dans les dortoirs. Nous avons été confrontés à nous-mêmes et on a pu faire face parce que les jeunes n’ont pas paniqué. Mais c’est un moment qui restera gravé dans nos mémoires !”

      Changement de voie

      Si le métier était passionnant en termes de qualité relationnelle, l’aspect administratif et politique du système était par contre décevant.
      “J’ai vu mes collègues partir à la retraite en me disant que je finirais comme eux. D’un autre côté, je regardais aussi les gens qui réussissent, les chefs d’entreprise. Ils avaient l’air heureux, épanouis et je me demandais comment ils faisaient pour vivre cette vie-là…”
      Hiipeva se met alors en tête de passer le concours de CPE (Conseiller Principal d’Education) afin d’évoluer dans sa carrière. Cela l’encourage à se remettre dans les études et à passer, à l’âge de 35 ans, une Licence en Sciences de l’Education. “Cela m’a permis de m’intéresser à la lecture, moi qui n’avais jamais vraiment été un bon élève, de prendre du temps pour réfléchir à tout ce qui avait trait à la pédagogie et à la psychologie, à la philosophie et à la compréhension de l’être humain.”

      Cette reprise d’études permet à Hiipeva de s’ouvrir l’esprit et de réaliser que le train-train “auto-boulot-dodo” ne lui convient pas du tout.

      Une formation commerciale

      Hiipeva n’a pas perdu de vue ses interrogations quant à la réussite professionnelle des entrepreneurs. Il est en quête de réponses. Jusqu’à ce fameux jour où, sur Facebook, il voit passer une présentation concernant une formation privée en commerce.
      “Je suivais déjà quelques leaders sur Youtube, comme Olivier Seban. Alors, j’ai décidé de participer à un séminaire public. J’y suis allé avec mon “I know that”, attendant juste qu’on me vende un programme. Au final, j’ai été très impressionné par ce que j’ai vu.” Hiipeva ne s’inscrit pas tout de suite mais se procure les livres dont il est question dans ce séminaire, entre autres, “Les secrets d’un esprit millionnaire”, de T. Harv Eker.
      “C’est le premier livre que j’ai lu du début à la fin. Je l’ai dévoré ! Ça a été une révélation !”
      Sa décision est prise de suivre cette formation et cela va changer sa vie. “Je me pose enfin les bonnes questions, celles qui vous remuent les tripes, du genre : “A quoi je sers ? C’est quoi ton “Why” ?”. Jusqu’alors, je ne m’étais pas remis en question. J’avais un travail, un salaire et voilà ! Là, j’ai découvert un autre aspect de moi-même.”
      Hiipeva se souvient d’un exercice qui consistait à faire la liste de ses relations et de leurs métiers. “Au début, je n’avais que des salariés dans mes relations ! Le seul entrepreneur que je connaissais, c’était mon coach. Maintenant, cette liste a totalement changé ! J’ai intégré un réseau d’entrepreneurs, un réseau de confiance. On partage tous les mêmes valeurs. On peut se dire les choses et on s’encourage mutuellement.”

      La gestion financière

      La première chose que Hiipeva retient, c’est la gestion des finances de la famille avec le “Jar System” enseigné par T. Harv Eker. “J’ai découvert qu’il fallait créer une habitude. Mettre des pièces dans des boîtes, investir, jusqu’à ouvrir différents comptes en banque pour la mise en place du système.”
      Puis il s’intéresse au jeu du “Cash Flow” de Robert Kiyosaki. “Je l’ai enseigné à mes élèves de l’internat. Après le Monopoly, ils ont adoré ce jeu. C’était en anglais, il fallait le traduire. Je ne sais pas s’ils ont compris sur le moment, mais je savais que ça allait leur être utile plus tard dans la vie.”
      Devenu un lecteur assidu, Hiipeva privilégie les ouvrages axés sur la technique de développement d’une entreprise, sur la maîtrise de l’aspect financier et la relation à l’argent. “Un conseil que je peux donner à tous ceux qui veulent en apprendre un peu plus, c’est de s’abonner sur Youtube à la chaîne “Mind Parachutes” et à celle d’Olivier Seban.”

      De nouvelles valeurs

      La maîtrise de l’aspect financier n’est pas la seule chose que Hiipeva a retenue : “Par exemple, la santé ne faisait pas partie de mes valeurs, je ne pensais pas que la santé était une valeur d’ailleurs !”
      Il fait le constat malheureux de ce manque : “A quoi bon être riche si tu n’as pas la santé ? J’ai mis la Santé en valeur n°1 dans ma vie.  C’est pourquoi, après un séminaire, j’ai pris des décisions importantes. J’ai fait une “sleeve” (ablation de l’estomac) pour m’aider à retrouver un poids de forme. J’avais déjà tenté les régimes et tout le reste mais je n’avais pas réussi. Ensuite, j’ai pris conscience que je devais apprécier et valoriser la personne qui partage ma vie, ma femme, la mère de mes enfants. J’ai pris le temps de mieux la connaître, de voir ses qualités, de raviver la flamme. Et depuis on s’est mariés ! J’ai fait les bons choix et je les ai assumés.”

      Père de famille

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      « Mon fils est fier de moi ! »

      Hiipeva a deux enfants, un garçon de 12 ans et une fille de 6 ans. Comme il le dit, on n’apprend pas à être parent. “Mon fils m’a dit qu’il me préfère comme je suis maintenant parce que j’ai changé. Il est fier de moi ! Le soir de mon anniversaire, il m’a rappelé la promesse que j’avais faite un an plus tôt. Je l’avais oubliée, mais pas lui. Il m’a dit : “Papa, tu as promis que tu ne serais plus salarié et que tu serais patron de ton entreprise. Et tu l’as fait, papa. Tu es patron ! Moi aussi, je veux apprendre.” Cela m’a mis les larmes aux yeux ! Whaou !”
      Grâce à tout ce qu’il a appris, Hiipeva a adopté de nouvelles habitudes. “Je ne bois plus, alors qu’avant je restais jusqu’à ce que la glacière soit vide. Je tiens d’ailleurs à présenter mes excuses à mes amis et surtout à leurs épouses parce que je me rends compte maintenant que je leur ai rendu la vie difficile quelquefois.”

      Un support familial indéfectible

      Pour Hiipeva, c’est grâce au soutien de sa famille qu’il a pu atteindre tous ses objectifs. “Ma femme et mes enfants m’ont toujours soutenu, dans toutes mes décisions. Comme lorsque j’ai fait ma sleeve. C’était une décision lourde de conséquences, avec des risques. C’était une préparation sur six mois, avec des consultations. Mais ils ont été là jusqu’au bout. Mes enfants m’avaient fait des dessins pour égayer ma chambre ! Et je leur en serai toujours reconnaissants.”
      Hiipeva profitera d’ailleurs de ce séjour hospitalier pour lire, encore. “Je voulais vivre, mieux vivre !”

      Sport, lecture, méditation, gratitude

      Pour Hiipeva, il n’est plus temps de se plaindre ou de se sentir victime du système. Pour que sa journée se passe du mieux possible, il a mis en pratique les principes tirés du livre “The Miracle Morning”, de Hal Elrod. “Au début, j’étais très précis sur la méthode préconisée par le livre, mais maintenant, j’ai simplifié un peu les choses. Je me lève à 5h00 tous les matins, voire 4h30 en période scolaire. Je fais mon sport ou je prends le temps de lire un livre, puis je médite, je prends le temps de remercier l’Univers pour tout ce que j’ai de positif dans ma vie. La gratitude est quelque chose que je ne mettais pas du tout en application. Maintenant, dès que quelqu’un se plaint dans ma famille, je dis stop. On ne va pas polluer les énergies positives de la maison.”

      Hiipeva veut être un cadeau pour les autres, quelqu’un qui apporte quelque chose de positif. “Maintenant, je remarque que même mes relations me renvoient cette image. Nous sommes tous un miroir les uns pour les autres.”
      Quant aux anciens amis, qui l’ont connu tel qu’il était avant cette remarquable transformation, Hiipeva remarque que certains se sont éloignés. “Ils ont peur de ce que je suis devenu. Il y en a qui essaient de me ramener à mon ancien état mais je ne me laisse plus entraîner. J’ai d’autres choses à faire.” Et il y a ceux qui, au contraire, prennent exemple et lui demandent des conseils pour améliorer leur situation. “Je leur apporte ce que je peux, je les conseille sur leurs investissements, leurs projets de construction, et je suis content de pouvoir les aider à ma manière.”

      Apprécier la vie

      Avec le recul, Hiipeva se rend compte qu’il a énormément appris de toutes les expériences vécues. “Si je n’avais pas vécu tout ce que j’ai vécu, je ne serai pas la personne que je suis maintenant. Ce sont autant de leçons qui m’ont permis de grandir et d’apprécier la vie que j’ai maintenant. J’ai compris beaucoup de choses et j’ai appris de toutes les personnes que j’ai rencontrées.”

      « La vie prend une autre tournure, elle a un autre goût. »

      « Personne ne nous a dit que la vie serait facile. Je conseillerais à chacun de s’accrocher, de travailler pour ses rêves, pour s’accomplir, se réaliser. Ça en vaut la peine. On a le droit de baisser les bras, d’avoir des coups de “blues”, des coups de fatigue, mais il faut se relever, regarder vers la Lumière, et choisir d’avancer. C’est donné à tout le monde. On a aussi le droit de demander de l’aide. Il n’y a aucune honte à avoir. Et la vie prend une autre tournure, elle a un autre goût. Et ça vaut vraiment le coup. »

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    • Bruce AYO : Top Fishing Polynésie !

      Publié à 18:00 par Ecrivain Public Tahiti, le décembre 13, 2019

      Le 9 novembre dernier, Ismaël Ayo et son fils Bruce ont officialisé leur partenariat avec la maison Top Fishing France ainsi que la passation entre père et fils. Le fondateur de Top Fishing, Daniel Cionini, était présent tout spécialement pour cette occasion.

      Depuis février 2018, Ismaël Ayo a ouvert sa boutique de matériel de pêche à Faaa. En février 2019, il est devenu l’unique représentant de la marque “Top Fishing” en tant que franchise. Aujourd’hui, il passe le relais à son fils Bruce Ayo.

      Bruce est âgé de seulement 20 ans mais il se dit bien préparé à entretenir le flambeau que son père lui a passé. “Je suis jeune, c’est vrai et je n’ai pas une grande expérience dans le milieu de la pêche, mais je suis prêt à apprendre. J’ai fait mes études au lycée hôtelier, avec une option mercatique et gestion. C’est ce qui me permet aujourd’hui de reprendre l’entreprise de mon père. En plus, j’aime la pêche depuis tout petit, grâce à mon père. C’est devenu ma passion autant que la sienne.”
      Pour notre boutique, tout a commencé quand mon père a voulu acheter son propre bateau et tout le matériel de pêche dont il avait besoin. Il a vite constaté que cela revenait très cher de se fournir à Tahiti. Ses recherches l’ont amené à rencontré Daniel Cionini en 2011, en France, avec qui il avait établi un contact depuis de nombreuses années. J’étais encore petit à l’époque mais je m’en souviens bien, parce que j’avais testé un simulateur de pêche et ça m’avait bien plu ! Petit à petit, l’idée d’ouvrir une boutique à Tahiti a fait son chemin et finalement, mon père a réalisé son projet. Dans la foulée, Daniel nous a proposé de devenir une franchise de Top Fishing France. Cela représente quelques contraintes, nous avons des comptes à rendre à la société mère. Mais nous nous sommes décidés en faveur de la demande de Daniel. Le contrat a été signé en février 2019. L’inauguration ne se fait que maintenant car nous avons pris le temps de réunir petit à petit tout le stock nécessaire. Il faut savoir que nous n’avons pas fait d’emprunt, tout a été acheté sur fonds propres. La surface actuelle ne répond pas au cahier des charges de la franchise mais j’espère bien  que je pourrai vite trouver un espace adéquat car nous manquons de place.” 

      Le jeune entrepreneur souhaite également apporter sa touche personnelle à la boutique familiale : “Je suis un fervent défenseur de notre environnement maritime. Le fait que Top Fishing vise à terme l’exclusion des emballages en plastique est un axe qui me tient à coeur. J’ai donc un message particulier concernant la protection de l’environnement.

       “Faisons attention à notre océan, il faut protéger notre écosystème pour les générations à venir.”

       La franchise TOP FISHING

      Top Fishing France a été fondée par Daniel Cionini. Depuis ces cinq dernières années, quatre boutiques se sont ouvertes dans différentes régions : France, Guadeloupe, Réunion, Polynésie et la prochaine ouvrira en janvier en Martinique.

      “Nous créons nos propres produits, dans la marque “Topsea”, différents de ce qui se fait ailleurs. Ce sont des produits très techniques, explique le fondateur. A partir de cette année, nous visons la suppression des emballages plastiques pour les remplacer complètement, d’ici quatre ans, par des emballages en carton. Cela favorise le recyclage et la protection de l’environnement.

      emballage carton BAYO

      Nous cherchons également de nouveaux produits, complètement innovants, fabriqués par les artisans locaux. En Polynésie, on pense par exemple aux leurres en nacre qu’on souhaite distribuer dans nos boutiques et ce de manière exclusive. Nous disposons aussi d’un site internet : https://www.top-fishing.fr  qui existe depuis très longtemps et qui est maintenant dans le top cinq des plus gros sites consacrés à la pêche, avec plus de 5000 vues/jour. Nous proposons beaucoup d’actualités, des conseils, des vidéos, des tutoriels et pas seulement un produit, un prix. Il y a un aspect pédagogique important. C’est l’équivalent d’un magazine et il a beaucoup de succès ! 

      Les boutiques franchisées Top Fishing ont l’exclusivité de nos produits dans la région où elles se situent, mais elles ont également la possibilité de vendre d’autres marques, d’autres produits. Il faut proposer aux clients un panel intéressant et varié, c’est ce qui fait notre force. On a d’ailleurs de plus en plus de demandes de franchise et le fait de porter la marque TOP FISHING, cela renforce une boutique. A nous, cela nous fait une synergie qui augmente notre puissance de vente tout en restant petit et simple. On ne se prend pas la tête !

      C’est notre philosophie : on est des passionnés de pêche, il faut qu’une boutique Top Fishing reste conviviale, un endroit où le pêcheur peut facilement trouver des conseils, qu’il y ait un vrai relationnel et que ça sente la pêche ! On y arrive petit à petit.”

      Adresse et contacts :

      Catalogue BAYO

      Le catalogue de la boutique

      Boutique Top Fishing Polynésie
      Immeuble Lanza
      Faaa – Route de Saint-Hilaire
      @ : topfishing.pf@gmail.com
      Tel : 89423424

      Posté dans Portraits | 0 Commentaire | Tagué business, entreprise, famille, Pêche, Portrait, Top Fishing
    • Ma foi m’a sauvée !

      Publié à 19:00 par Ecrivain Public Tahiti, le juin 15, 2019

      Votre écrivain public préféré vous invite à découvrir, aujourd’hui, le parcours de Heiti Wong, ou comment la Foi et la Détermination de cette mère de famille l’ont aidée à s’épanouir malgré les difficultés de la vie.

      Des origines modestes

      Heiti est née à Raiatea, dans une famille modeste et dans laquelle la religion avait une place importante. Aînée de quatre enfants, elle grandit auprès de ses deux parents, les aide à s’occuper des plus jeunes et à gagner de quoi nourrir la famille qui vit de la pêche et de l’agriculture. Ainsi, Heiti, dès son plus jeune âge, est emmenée au marché pour vendre les légumes. Elle apprend très tôt que l’argent, ça se mérite par le travail. D’ailleurs, il lui arrive d’aller vendre son petit lot de légumes en porte-à-porte pour avoir un peu d’argent de poche. Son père est un homme droit, sévère et exigeant. A l’école, elle est la meilleure élève de sa classe car il veille à ce que ses enfants mémorisent leurs leçons, à coups de balai ni’au s’il le faut.

      Tout se passe relativement bien jusqu’au jour où, à l’office religieux, sa mère est appelée à remplir une fonction qui aurait dû être attribuée à son père. La sérénité du foyer est touchée et bientôt, ses parents se séparent, non sans heurts. Heiti choisit de quitter Raiatea avec sa mère, laissant le reste de la fratrie à Raiatea.

      Sans famille

      A Tahiti, personne ne les attend. Elles vont dans la famille à Papara. Très vite, sa mère ne lui prête plus guère attention ; elle préfère sortir et s’amuser avec ses amies. Livrée à elle-même, la très jeune fille se débrouille pour tout. Malgré tout, Heiti va à l’école et continue d’y bien travailler. Les vacances scolaires sont son seul répit. Envoyée à Rikitea, chez ses grands-parents maternels, elle peut enfin souffler et redevenir la petite fille qu’elle est encore. Là-bas, elle reste auprès des personnes âgées, va à l’église et participe à la vie collective. Elle y redécouvre la foi simple des gens des îles.

      Une nouvelle famille

      C’est au retour d’un de ces séjours que la vie va la bousculer encore une fois. Sa mère, sans la prévenir, a décidé de s’installer chez son nouveau compagnon, à Pirae. Le jour de son arrivée, Heiti est donc accueillie par cet homme, qui les conduit chez lui. Heiti est complètement dévastée. Elle a douze ans.

      Dans cette nouvelle famille, les choses sont difficiles. La jeune fille grandit dans cet entourage malsain mais elle garde la tête froide.

      Discernement

      En-dehors de l’école, elle n’a guère de loisirs. Elle a bien quelques amies dans le quartier mais elles sont terribles. Elles fument, boivent et ont un comportement d’ados difficiles mais avec Heiti, elles sont sympas. Elles respectent son attitude de jeune fille sage et sans problème. De son côté, Heiti ressent le besoin d’être en paix et s’oriente vers la foi religieuse. Il se trouve que, près de chez elle, habite une famille qui fréquente régulièrement l’église. Elle profite donc de chaque occasion pour s’y rendre avec eux, se fait baptiser, y suit la catéchèse et fait sa confirmation. Sa mère ne s’y oppose pas et l’aide à se trouver des parrains. Heiti chemine ainsi toute seule, se débrouillant pour participer aux sorties, aux retraites et pour aller à l’église tous les dimanches.

      Dans son quartier, malgré les incitations et les tentations diverses, Heiti arrive à respecter les valeurs auxquelles elle tient : droiture, respect, discernement et détermination.

      Enfin la paix !

      A l’âge de 17 ans, tout bascule encore une fois. Lors d’une soirée, elle fait le mur pour rejoindre ses amies du quartier, car son beau-père lui a interdit de sortir. La jeune fille vit cela comme une injustice car les propres filles de cet homme ont la liberté de faire ce qui leur plaît. Sa mère la retrouve et la ramène sans ménagement à la maison. En colère, Heiti n’en peut plus. Elle fuit, se cache dans le quartier puis se sauve à bord de la voiture d’une de ses voisines. Elle se réfugie chez les bonnes soeurs de l’église, où il lui était déjà arrivé de passer quelques week-ends. De là, elle trouve asile chez un couple de sa famille, à Paea.

      Elle y restera trois ans, enfin en paix après toutes ces années agitées.

      Finalement, c’est suite à une retraite et à un travail sur elle-même qu’elle acceptera de pardonner à sa mère de l’avoir délaissée et qu’elle rentrera à Pirae.

      Détermination

      A 20 ans, Heiti commence à réfléchir à son avenir. Elle aimerait se trouver un compagnon, fonder une famille. Dans le quartier, il y a bien un jeune homme qui l’intéresse. Discret et travailleur, il se distingue de tous les autres par le fait qu’il ne passe pas son temps à boire ou à fumer du pakalolo. Heiti l’observe et se dit que c’est l’homme qu’il lui faut. C’est elle qui fait le premier pas. Ils apprennent d’abord à se connaître, à s’apprécier puis s’installent ensemble, chez elle. Sa belle-famille ne voit pas le départ de leur fils d’un très bon oeil car c’est lui qui pourvoit à leurs besoins et cette fille n’a rien, elle ne le mérite pas. Mais Heiti n’en tient pas compte, elle sait qui elle est et ce qu’elle veut.

      Toujours au lycée, elle prépare un bac pro de secrétariat. Alors qu’elle est en terminale, elle tombe enceinte. Mais rien ne l’arrête ! Elle décide de terminer son cursus tout en menant sa grossesse. Elle passera d’ailleurs avec succès les épreuves du bac juste quelques jours après avoir mis au monde son petit garçon.

      Heiti vit sa vie

      Trois ans plus tard, la famille s’agrandit avec leur première fille. Heiti est maintenant mère au foyer. Son mari travaille pour eux, en attendant que son épouse puisse à son tour participer à faire bouillir la marmite. C’est ce que fait Heiti dès que ses deux enfants sont assez grands. Elle occupera ainsi différents postes jusqu’en 2006, où elle est enfin embauchée chez un assureur de la place.  Là, elle devient conseillère en assurance, poste qu’elle occupera jusqu’en 2018. Avec ses collègues, tout va bien. Ils sont comme une famille. Elle trouve conseil auprès de l’un des directeurs pour la gestion de ses finances et lorsqu’elle doit décider d’investir.

      Car, au cours de ces douze années, Heiti a mûri et s’est épanouie. Avec son mari, ils ont investi dans l’achat d’une maison, puis d’une seconde, toujours dans leur quartier de Pirae et ils se sont achetés un terrain à Teahupoo, sur lequel ils ont construit. En parallèle à son travail, Heiti a monté, avec sa meilleure collègue et amie, une petite affaire de vente de crêpes, puis un petit snack de quartier. Elle fait aussi de la couture, activité qui est sa réelle passion, mais qu’elle n’a pas encore vraiment développée. En 2016, elle pense qu’elle devrait peut-être se mettre à son compte, comme son mari, qui a créé son entreprise de carrelage, car elle commence à ressentir la routine et a envie de changement.

      Se former pour devenir meilleure

      Par son amie, elle a entendu parler de cette formation au business, la Business Maker Academy. Elle participe à un premier séminaire, en avril 2018, avec son mari et son fils, sans leur dire de quoi il s’agit. Emballée par le contenu du séminaire, elle inscrit tout son monde. La mensualité est élevée pour les trois, mais peu importe. Il n’est plus temps de réfléchir !

      Pour payer, ils doivent faire quelques sacrifices. Son mari est dubitatif mais ce que femme veut…

      En novembre 2018, sa décision de démissionner est prise. Elle a déjà quelques idées en tête pour se créer une entreprise, à commencer par la mise en location saisonnière de la maison de Teahupoo, qui a l’avantage d’être située près d’une jolie rivière où il est possible de se baigner. Elle a aussi d’autres projets, tels que celui de pouvoir enfin s’établir en tant que couturière. Bien sûr, tous ces projets ne se concrétiseront qu’à la condition d’être bien organisée, mais Heiti a confiance en elle. Elle est déterminée à réussir.

      Entrepreneure, enfin !

      A l’heure actuelle, Heiti a mis en place la location saisonnière de la propriété de la presqu’île qu’elle a nommée “Hereatea Teahupoo”. La foi, la famille, restent le ciment sur lesquels elle construit son avenir. “Je suis vraiment confiante pour le futur. J’ai plus de temps à consacrer à la plus jeune de mes enfants qui n’a que 3 ans et je remercie le Seigneur pour tout ce que j’ai. Maintenant, je suis bien dans ma vie. Je demande juste ce dont j’ai besoin pour vivre et d’être heureuse en famille.”

      Son message

      “Je n’ai jamais rien eu sur un plateau d’or, je me suis battue pour obtenir tout ce que nous avons construit, nous dit Heiti. Tout ce que j’ai vécu dans mon enfance m’a permis d’apprendre et de ne pas répéter les erreurs de mes parents. Mais je ne leur en veux pas car ils ont fait de leur mieux. Mon histoire a fait de moi la personne que je suis, elle m’a rendue plus forte. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas eu une enfance heureuse qu’on n’a pas le droit d’être heureux. C’est à nous de faire en sorte d’être heureux. Aujourd’hui, même mes frères et soeurs ont une vie heureuse.”

      “On est maître de son destin, on a le choix de décider que tout le mal s’arrête là et de commencer à construire quelque chose de positif.” Heiti Wong.

      Texte : Meria Orbeck / Photo : Heiti Wong / Mai 2019

      Posté dans Entrepreneurs de la BMA | 3 Commentaires | Tagué business, business maker academy, Détermination, famille, foi
    • Secrétaire express !

      Publié à 18:39 par Ecrivain Public Tahiti, le avril 23, 2019

      Votre écrivain public préféré vous propose aujourd’hui de découvrir le parcours de Mélodie Metua. Cette charmante jeune femme nous raconte ce qui l’a amenée à créer sa propre petite entreprise.

      Nous rencontrons Mélodie autour d’un verre dans un hôtel de Pirae. Quoi de mieux qu’un cadre agréable pour une discussion amicale ?

      Les origines

      Mélodie vient de la presqu’île, plus exactement de Faaone. Elle est maman d’une petite fille de 4 ans.
      Son cursus scolaire est classique. Après son bac, elle a travaillé en tant qu’intérimaire, tout en préparant son BTS en management, qu’elle obtient avec succès. Lancée dans la vie active, elle trouve un emploi de secrétaire médicale dans un cabinet de Papeete. Elle y restera jusqu’en 2018. “Au bout de cinq ans en tant que salariée, j’ai compris je devais faire une pause”, nous dit-elle. Elle décide donc de démissionner.

      Un besoin de se retrouver

      Cette décision radicale intervient aussi à un moment où Mélodie se remet en question. Dans sa famille, ses parents, dont elle est très proche, traversent une crise de couple qui lui fait mal au coeur. Pour elle, c’est une situation difficile à vivre, mais elle ne sait pas comment les aider. Toutefois, Mélodie ne perd pas espoir.

      En juillet 2018, elle choisit de suivre la formation dispensée par la Business Maker Academy. “J’avais besoin de me recentrer sur moi-même et je cherchais ce que je pouvais faire pour travailler à mon compte.”
      Au sein de la BMA, Mélodie trouve tout d’abord des réponses à toutes les questions qu’elle se pose au sujet de son projet d’entreprise et surtout un réseau de professionnels avec qui elle peut travailler. Je vous invite à cliquer ici pour découvrir son témoignage au sujet de la BMA.

      Voler de ses propres ailes

      En cours d’année 2018, forte de ce qu’elle apprend au sein de cette école de commerce, Mélodie entreprend de devenir secrétaire patentée : “J’ai suivi les conseils donnés de me servir de ce que je sais faire.” Ainsi naît “Admin Express”, où elle offre des services de secrétariat, gestion de mails, saisie de données ou de factures mais également un service de permanence téléphonique. “Je peux travailler sur site ou depuis mon domicile, en fonction des besoins de mes clients.”

      Un équilibre retrouvé

      Depuis, Mélodie est plus heureuse. “J’ai plus de temps pour moi et pour ma fille.” Quant à la situation de ses parents, Mélodie retient ceci : “J’ai compris que je devais lâcher prise. Maintenant, je sais que les épreuves que j’ai traversées m’ont aidée à grandir, à me rendre plus forte.” La jeune femme préfère, à présent, se focaliser sur les solutions plutôt que sur les problèmes. Cette nouvelle attitude, elle la doit aux différents séminaires suivis. “J’ai appris à demander, à ne plus rester dans mon coin. Je vais vers les autres. Je fais aussi de la méditation, ce que je ne faisais pas avant. J’aime beaucoup ! Ca m’aide à rester focus.”

      Parmi ses nouvelles activités, il y a aussi la lecture. “Je lis beaucoup plus. A la BMA, Steeve nous a conseillé quelques livres, comme “Les Secrets d’un Esprit Millionaire” (de T. Harv Eker). J’ai soif d’apprendre !” Toutefois, elle préfère les ouvrages de développement personnel. Voici une petite liste des livres qui lui ont particulièrement plu et dont elle nous recommande la lecture :
      – Miracle Morning (Hal Elrod)
      – Les quatre accords toltèques (Miguel Ruiz)
      – Les 5 langages de l’amour (Gary Chapman)
      – Trouver son ikigai (Christie Vanbremeersch)
      – Père riche, père pauvre (Robert T. Kiyosaki)

      Son message

      “Il faut accepter ce qui se passe dans la vie et lâcher prise sur les événements extérieurs, il faut se focaliser sur les solutions, sinon on n’avance pas. Les problèmes sont là pour nous faire grandir. On ne doit pas les éviter mais les affronter.”

      Texte : Meria Orbeck de Ecrivain Public Tahiti / Photo : Mélodie Metua

       

      Posté dans Entrepreneurs de la BMA | 1 commentaire | Tagué business maker academy, entrepreneur, famille, femme, secrétariat
    • James et Vaitiare ne lâchent rien !

      Publié à 15:30 par Ecrivain Public Tahiti, le décembre 11, 2018

      “Ghost Rider Tuning” indique un petit panneau situé au bord de la route qui longe la mairie de Papara, vers la montagne. C’est là que nous allons rencontrer James et Vaitiare Renvoyé, dans leur atelier, encore en cours d’aménagement.

      Le bâtiment est en béton brut de décoffrage et abrite plusieurs ateliers, dont celui de notre ami qui occupe un espace de plus de 100 m². Là, James nous accueille avec son grand sourire, son épouse Vaitiare à ses côtés.

      Chef d’entreprise depuis 10 ans, James propose un service de mécanique générale, de carrosserie peinture et importe des pièces détachées en fonction de la demande. En plus, Vaitiare a ouvert sa propre entreprise de lavage de voitures afin de compléter leurs offres.

      Passionné de sport mécanique et membre d’une association de tuning, c’est ainsi qu’il en a fait son métier. Mais la mécanique, c’est de famille ! “Mon père était mécanicien, mon grand-père aussi, alors on peut dire que je suis dans le milieu de la mécanique depuis que je suis tout petit !”

      Le parcours de James en tant que chef d’entreprise est édifiant ! “J’ai débuté à l’âge de 18 ans en tant que commercial patenté. Avec ce que je gagnais, j’ai petit à petit acheté ce dont j’avais besoin pour pouvoir me lancer dans la mécanique. J’ai pris une patente et j’ai ouvert mon premier garage. Par la suite, j’ai eu des soucis de gestion et j’ai dû fermer mon garage. Ensuite, j’ai travaillé en tant que salarié pendant six mois puis j’ai décidé de me relancer dans un autre garage. Ca commençait à bien tourner mais j’ai fait l’erreur de faire confiance à un client qui avait un gros projet et ça a mal tourné. J’ai dû fermer encore une fois et me remettre sur le marché du travail. Cette épreuve a été particulièrement dure parce qu’elle m’a coûté mon garage et un interdit bancaire de deux ans. »

      Faire ce que j’aime

      « Il y a 10 ans, quand ma fille est née, ma femme m’a dit de remonter mon garage parce qu’elle en avait assez que je travaille de nuit. Elle voulait que je fasse quelque chose que j’aime. C’est comme ça que je me suis remis en patenté.”

      Depuis, les choses ont bien évolué. “Nous sommes installés dans cet atelier depuis 2017. Avant, je faisais du dépannage à domicile. Mais le souci quand on travaille à la maison, c’est que les clients ne respectent pas les horaires. Ils débarquent à des heures tardives. En plus, les voitures s’accumulaient dans le jardin, et comme nous vivions chez les beaux-parents, mon beau-père a fini par me demander de penser à ouvrir mon garage. Finalement, on s’est dit qu’il était temps de penser à s’installer dans un atelier.” Pour Vaitiare, c’est important : “Le fait d’avoir un atelier est primordial pour l’image qu’on donne de notre entreprise, ça fait plus professionnel. Cela permet aussi de mettre des limites entre le côté professionnel et la vie privée.”

      Vaitiare a été amenée à travailler avec son mari depuis 2017, après avoir obtenu son BTS d’assistante de gestion de PMI/PME en 2014. “Je ne trouvais pas de travail alors mon mari m’a proposé de travailler avec lui. Ici, je m’occupe un peu de tout : la gestion administrative de la boîte, un peu de production aussi, notamment sur la carrosserie. La mécanique, pas encore, parce que je ne sais pas faire, mais je me forme petit à petit !” nous dit-elle en riant.

      Travailler en couple n’est pas donné à tout le monde… Comment ça se passe entre vous deux ? “En fait, il faut faire la part des choses entre le travail et la maison. Il arrive que je râle quand elle fait une erreur de facturation, parce que ça me met mal à l’aise vis-à-vis de la clientèle, nous dit James. C’est normal, c’est le patron, répond Vaitiare, mais ça se passe bien. C’est une question d’entente.”

      Sa clientèle vient d’un peu partout sur l’île de Tahiti. “J’ai travaillé huit ans à domicile, ce qui fait que j’ai déjà une base de clientèle assez large et depuis mon installation, je touche un peu plus la clientèle de Papara, je commence à être connu dans la zone. J’utilise aussi Facebook pour me faire connaître et ça fonctionne bien. Pour 2019, on pense faire des annonces à la radio et relancer notre publicité dans la brochure du BIG-CE.” 

      James et Vaitiare ont un projet en tête. Ils souhaitent transformer leur garage en un Centre de l’Auto où le client trouvera tout ce dont il a besoin pour sa voiture, du lavage de voiture à la pièce détachée en passant par la voiture neuve ou d’occasion. “Nous avons déposé un dossier très récemment à la banque pour le réaménagement et l’équipement du lieu. Comme vous voyez, c’est encore assez vide. Nous voulons d’abord nous occuper de cette partie de notre entreprise, ensuite nous nous occuperons de la développer.”

      James a intégré la Business Maker Academy après la session “Money Maker” de mai 2018.  “En fait, étant donné que je suis patenté depuis plusieurs années, j’ai déjà une large expérience dans le domaine. Du coup, on va dire que ce que nous apprenons à la BMA est comme une remise à niveau. La BMA me cadre un peu.”

      Avant de nous quitter, James a tenu à partager quelques conseils avec les futurs entrepreneurs de la Business Maker Academy : “Avant toute chose, il faut savoir si on veut le faire ou pas, parce que si tu ne sais pas où tu vas, la vie d’entrepreneur est difficile. Quand je me suis lancé, je n’avais pas d’encadrement comme on a actuellement avec la BMA. Les nouveaux BMA ont de la chance parce qu’ils sont encadrés de chefs d’entreprises. Le conseil que je donne est de s’entourer de ces chefs d’entreprise et d’apprendre de leurs erreurs. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans ma vie d’entrepreneur et ça m’a coûté très cher. Un autre conseil est de ne pas faire confiance à n’importe qui. Si vous vous lancez sur un gros projet, faites-le de manière à avoir la maîtrise de l’aspect financier. Faites signer les devis et mettre l’argent sur votre compte AVANT de lancer les commandes de matériel et tout ça. Mais surtout, et c’est mon conseil le plus important : IL NE FAUT RIEN LÂCHER ! Je me suis planté deux fois, et deux fois je me suis relevé. Alors, ne lâchez jamais rien !”

       

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      Posté dans Entrepreneurs de la BMA | 2 Commentaires | Tagué activité, business, entreprise, famille, mécanique
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