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    • Magic Tours, un voyage de rêve.

      Publié à 18:00 par Ecrivain Public Tahiti, le janvier 23, 2020

      Hiipeva Ateni est un jeune entrepreneur de Mahina, fondateur de l’entreprise “Magic Tours” et guide de voyage. Pourtant, rien ne le prédestinait à une telle aventure entrepreneuriale. Zoom sur un parcours exemplaire.

      Devenir guide de voyages

      Le 4 juillet 2019, Hiipeva Ateni a créé “Magic Tours”, une entreprise surfant sur la vague du tourisme aux Etats-Unis pour les Polynésiens. “J’ai toujours beaucoup aimé les voyages, depuis que je suis tout jeune. J’ai commencé à voyager à l’âge de 11 ans, avec mes parents. Et avant ça, quand mes camarades de classe revenaient de voyages à l’étranger et qu’ils nous racontaient leurs aventures, je voyageais déjà grâce à eux !”

      De ce premier voyage en famille, Hiipeva retient en particulier un séjour aux Etats-Unis où le groupe sera pris en charge par Max Richmond, Polynésien installé aux States et guide de voyage. “Je me souviens de la gentillesse de Max, de l’attention qu’il nous portait. Il connaissait bien son spot et savait nous trouver de bons plans, comme par exemple une sortie imprévue au cirque Barnum !”

      En mai 2018, Hiipeva encadre un groupe de personnes du club de Tae Kwon Do dont sa femme est la présidente. Toute l’équipe se rend à Los Angeles pour une rencontre internationale. “Pour ce déplacement, j’ai vraiment bien préparé les choses. J’étais conscient que j’avais la responsabilité de ce groupe, sur le plan de la sécurité, de l’organisation des visites, des sorties shopping. Il fallait anticiper les éventuels problèmes, cadrer tout le monde et en même temps, et c’était le plus important, faire que ce voyage soit super, que chacun en garde un bon souvenir.”
      C’est durant ce déplacement que Hiipeva, sur les conseils d’un manager d’hôtel, va envisager de faire de ce travail un métier. “Ce manager a tout de suite vu mon potentiel. Il m’a encouragé à me lancer dans cette activité et m’a soutenu en m’offrant l’accès à son réseau.”

      Proposer un voyage marquant

      A partir de là, l’idée prend racine et devient une réelle activité. “Le but est d’organiser et d’accompagner les groupes de personnes qui souhaitent voyager sur les Etats-Unis mais aussi vers d’autres destinations. Je m’occupe de tout organiser, le transport jusqu’au séjour sur place, les visites, le shopping, etc… Je travaille en partenariat avec d’autres professionnels, tels qu’une agence de voyage sur Tahiti pour l’achat des billets d’avion, ou encore des hôtels ou des agences de location de voitures sur Los Angeles, par exemple.”

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      Pour Hiipeva, les valeurs de son entreprise sont la sécurité, la discipline et le fun. “Je m’engage sur ces trois aspects, qui me semblent absolument primordiaux. Je tiens à faire en sorte que cette expérience soit la plus merveilleuse possible pour qu’elle marque vraiment mes clients. S’il y a des demandes particulières, comme de trouver un magasin spécialisé peu connu, je m’assure toujours que ce magasin soit disponible, ouvert au moment où on s’y rendra. Je fais du “sourcing”, c’est-à-dire que je cherche les endroits appropriés, les meilleurs plans ! C’est toute la différence qu’il y a entre le fait de voyager sans guide et avec moi comme guide. ”

      Un travail d’équipe

      La mise en place de ce projet ne s’est pas faite en solo. En effet, plusieurs personnes ont participé, ont apporté leurs savoirs et savoir-faire. Hiipeva tient ici à les remercier. “Il y a Teiva Wong, Moana Pugibet, mon frère Maruarii et bien sûr ma petite famille, à la maison.”
      Sans eux, ce business n’aurait sans doute pas vu le jour. “Je pense qu’on ne peut pas se lancer seul dans un business. Il faut s’accrocher, être persévérant, étudier le projet. Et si on se lance, c’est qu’on est prêt.”

      Retour sur le parcours de ce jeune entrepreneur

      Salarié de l’Education

      Il y a encore à peine quelques années, Hiipeva Ateni était surveillant en internat au lycée du Taaone. Il travaillait tous les week-end à s’occuper des jeunes pensionnaires originaires des îles. “Ce furent des années très enrichissantes en termes de relations humaines, riches car ces élèves sont maintenant de jeunes adultes Polynésiens, responsables, parents, et sont devenus des amis avec qui je continue d’échanger.”
      Ce passé, Hiipeva le considère comme un beau moment de sa vie. “J’admirais ces jeunes car ils avaient les valeurs des jeunes des îles, qui parlent encore leur langue natale.” Être leur surveillant, c’était aussi être leur confident, leur parent, le psy, le médecin, un peu tout à la fois.

      Hiipeva se souvient d’un épisode particulièrement impressionnant et marquant : les inondations à l’internat de Pirae, lors des pluies diluviennes qui s’abattirent sur Tahiti en 2017. “Ce soir-là, l’eau est montée jusque dans les dortoirs. Nous avons été confrontés à nous-mêmes et on a pu faire face parce que les jeunes n’ont pas paniqué. Mais c’est un moment qui restera gravé dans nos mémoires !”

      Changement de voie

      Si le métier était passionnant en termes de qualité relationnelle, l’aspect administratif et politique du système était par contre décevant.
      “J’ai vu mes collègues partir à la retraite en me disant que je finirais comme eux. D’un autre côté, je regardais aussi les gens qui réussissent, les chefs d’entreprise. Ils avaient l’air heureux, épanouis et je me demandais comment ils faisaient pour vivre cette vie-là…”
      Hiipeva se met alors en tête de passer le concours de CPE (Conseiller Principal d’Education) afin d’évoluer dans sa carrière. Cela l’encourage à se remettre dans les études et à passer, à l’âge de 35 ans, une Licence en Sciences de l’Education. “Cela m’a permis de m’intéresser à la lecture, moi qui n’avais jamais vraiment été un bon élève, de prendre du temps pour réfléchir à tout ce qui avait trait à la pédagogie et à la psychologie, à la philosophie et à la compréhension de l’être humain.”

      Cette reprise d’études permet à Hiipeva de s’ouvrir l’esprit et de réaliser que le train-train “auto-boulot-dodo” ne lui convient pas du tout.

      Une formation commerciale

      Hiipeva n’a pas perdu de vue ses interrogations quant à la réussite professionnelle des entrepreneurs. Il est en quête de réponses. Jusqu’à ce fameux jour où, sur Facebook, il voit passer une présentation concernant une formation privée en commerce.
      “Je suivais déjà quelques leaders sur Youtube, comme Olivier Seban. Alors, j’ai décidé de participer à un séminaire public. J’y suis allé avec mon “I know that”, attendant juste qu’on me vende un programme. Au final, j’ai été très impressionné par ce que j’ai vu.” Hiipeva ne s’inscrit pas tout de suite mais se procure les livres dont il est question dans ce séminaire, entre autres, “Les secrets d’un esprit millionnaire”, de T. Harv Eker.
      “C’est le premier livre que j’ai lu du début à la fin. Je l’ai dévoré ! Ça a été une révélation !”
      Sa décision est prise de suivre cette formation et cela va changer sa vie. “Je me pose enfin les bonnes questions, celles qui vous remuent les tripes, du genre : “A quoi je sers ? C’est quoi ton “Why” ?”. Jusqu’alors, je ne m’étais pas remis en question. J’avais un travail, un salaire et voilà ! Là, j’ai découvert un autre aspect de moi-même.”
      Hiipeva se souvient d’un exercice qui consistait à faire la liste de ses relations et de leurs métiers. “Au début, je n’avais que des salariés dans mes relations ! Le seul entrepreneur que je connaissais, c’était mon coach. Maintenant, cette liste a totalement changé ! J’ai intégré un réseau d’entrepreneurs, un réseau de confiance. On partage tous les mêmes valeurs. On peut se dire les choses et on s’encourage mutuellement.”

      La gestion financière

      La première chose que Hiipeva retient, c’est la gestion des finances de la famille avec le “Jar System” enseigné par T. Harv Eker. “J’ai découvert qu’il fallait créer une habitude. Mettre des pièces dans des boîtes, investir, jusqu’à ouvrir différents comptes en banque pour la mise en place du système.”
      Puis il s’intéresse au jeu du “Cash Flow” de Robert Kiyosaki. “Je l’ai enseigné à mes élèves de l’internat. Après le Monopoly, ils ont adoré ce jeu. C’était en anglais, il fallait le traduire. Je ne sais pas s’ils ont compris sur le moment, mais je savais que ça allait leur être utile plus tard dans la vie.”
      Devenu un lecteur assidu, Hiipeva privilégie les ouvrages axés sur la technique de développement d’une entreprise, sur la maîtrise de l’aspect financier et la relation à l’argent. “Un conseil que je peux donner à tous ceux qui veulent en apprendre un peu plus, c’est de s’abonner sur Youtube à la chaîne “Mind Parachutes” et à celle d’Olivier Seban.”

      De nouvelles valeurs

      La maîtrise de l’aspect financier n’est pas la seule chose que Hiipeva a retenue : “Par exemple, la santé ne faisait pas partie de mes valeurs, je ne pensais pas que la santé était une valeur d’ailleurs !”
      Il fait le constat malheureux de ce manque : “A quoi bon être riche si tu n’as pas la santé ? J’ai mis la Santé en valeur n°1 dans ma vie.  C’est pourquoi, après un séminaire, j’ai pris des décisions importantes. J’ai fait une “sleeve” (ablation de l’estomac) pour m’aider à retrouver un poids de forme. J’avais déjà tenté les régimes et tout le reste mais je n’avais pas réussi. Ensuite, j’ai pris conscience que je devais apprécier et valoriser la personne qui partage ma vie, ma femme, la mère de mes enfants. J’ai pris le temps de mieux la connaître, de voir ses qualités, de raviver la flamme. Et depuis on s’est mariés ! J’ai fait les bons choix et je les ai assumés.”

      Père de famille

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      « Mon fils est fier de moi ! »

      Hiipeva a deux enfants, un garçon de 12 ans et une fille de 6 ans. Comme il le dit, on n’apprend pas à être parent. “Mon fils m’a dit qu’il me préfère comme je suis maintenant parce que j’ai changé. Il est fier de moi ! Le soir de mon anniversaire, il m’a rappelé la promesse que j’avais faite un an plus tôt. Je l’avais oubliée, mais pas lui. Il m’a dit : “Papa, tu as promis que tu ne serais plus salarié et que tu serais patron de ton entreprise. Et tu l’as fait, papa. Tu es patron ! Moi aussi, je veux apprendre.” Cela m’a mis les larmes aux yeux ! Whaou !”
      Grâce à tout ce qu’il a appris, Hiipeva a adopté de nouvelles habitudes. “Je ne bois plus, alors qu’avant je restais jusqu’à ce que la glacière soit vide. Je tiens d’ailleurs à présenter mes excuses à mes amis et surtout à leurs épouses parce que je me rends compte maintenant que je leur ai rendu la vie difficile quelquefois.”

      Un support familial indéfectible

      Pour Hiipeva, c’est grâce au soutien de sa famille qu’il a pu atteindre tous ses objectifs. “Ma femme et mes enfants m’ont toujours soutenu, dans toutes mes décisions. Comme lorsque j’ai fait ma sleeve. C’était une décision lourde de conséquences, avec des risques. C’était une préparation sur six mois, avec des consultations. Mais ils ont été là jusqu’au bout. Mes enfants m’avaient fait des dessins pour égayer ma chambre ! Et je leur en serai toujours reconnaissants.”
      Hiipeva profitera d’ailleurs de ce séjour hospitalier pour lire, encore. “Je voulais vivre, mieux vivre !”

      Sport, lecture, méditation, gratitude

      Pour Hiipeva, il n’est plus temps de se plaindre ou de se sentir victime du système. Pour que sa journée se passe du mieux possible, il a mis en pratique les principes tirés du livre “The Miracle Morning”, de Hal Elrod. “Au début, j’étais très précis sur la méthode préconisée par le livre, mais maintenant, j’ai simplifié un peu les choses. Je me lève à 5h00 tous les matins, voire 4h30 en période scolaire. Je fais mon sport ou je prends le temps de lire un livre, puis je médite, je prends le temps de remercier l’Univers pour tout ce que j’ai de positif dans ma vie. La gratitude est quelque chose que je ne mettais pas du tout en application. Maintenant, dès que quelqu’un se plaint dans ma famille, je dis stop. On ne va pas polluer les énergies positives de la maison.”

      Hiipeva veut être un cadeau pour les autres, quelqu’un qui apporte quelque chose de positif. “Maintenant, je remarque que même mes relations me renvoient cette image. Nous sommes tous un miroir les uns pour les autres.”
      Quant aux anciens amis, qui l’ont connu tel qu’il était avant cette remarquable transformation, Hiipeva remarque que certains se sont éloignés. “Ils ont peur de ce que je suis devenu. Il y en a qui essaient de me ramener à mon ancien état mais je ne me laisse plus entraîner. J’ai d’autres choses à faire.” Et il y a ceux qui, au contraire, prennent exemple et lui demandent des conseils pour améliorer leur situation. “Je leur apporte ce que je peux, je les conseille sur leurs investissements, leurs projets de construction, et je suis content de pouvoir les aider à ma manière.”

      Apprécier la vie

      Avec le recul, Hiipeva se rend compte qu’il a énormément appris de toutes les expériences vécues. “Si je n’avais pas vécu tout ce que j’ai vécu, je ne serai pas la personne que je suis maintenant. Ce sont autant de leçons qui m’ont permis de grandir et d’apprécier la vie que j’ai maintenant. J’ai compris beaucoup de choses et j’ai appris de toutes les personnes que j’ai rencontrées.”

      « La vie prend une autre tournure, elle a un autre goût. »

      « Personne ne nous a dit que la vie serait facile. Je conseillerais à chacun de s’accrocher, de travailler pour ses rêves, pour s’accomplir, se réaliser. Ça en vaut la peine. On a le droit de baisser les bras, d’avoir des coups de “blues”, des coups de fatigue, mais il faut se relever, regarder vers la Lumière, et choisir d’avancer. C’est donné à tout le monde. On a aussi le droit de demander de l’aide. Il n’y a aucune honte à avoir. Et la vie prend une autre tournure, elle a un autre goût. Et ça vaut vraiment le coup. »

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    • Bruce AYO : Top Fishing Polynésie !

      Publié à 18:00 par Ecrivain Public Tahiti, le décembre 13, 2019

      Le 9 novembre dernier, Ismaël Ayo et son fils Bruce ont officialisé leur partenariat avec la maison Top Fishing France ainsi que la passation entre père et fils. Le fondateur de Top Fishing, Daniel Cionini, était présent tout spécialement pour cette occasion.

      Depuis février 2018, Ismaël Ayo a ouvert sa boutique de matériel de pêche à Faaa. En février 2019, il est devenu l’unique représentant de la marque “Top Fishing” en tant que franchise. Aujourd’hui, il passe le relais à son fils Bruce Ayo.

      Bruce est âgé de seulement 20 ans mais il se dit bien préparé à entretenir le flambeau que son père lui a passé. “Je suis jeune, c’est vrai et je n’ai pas une grande expérience dans le milieu de la pêche, mais je suis prêt à apprendre. J’ai fait mes études au lycée hôtelier, avec une option mercatique et gestion. C’est ce qui me permet aujourd’hui de reprendre l’entreprise de mon père. En plus, j’aime la pêche depuis tout petit, grâce à mon père. C’est devenu ma passion autant que la sienne.”
      Pour notre boutique, tout a commencé quand mon père a voulu acheter son propre bateau et tout le matériel de pêche dont il avait besoin. Il a vite constaté que cela revenait très cher de se fournir à Tahiti. Ses recherches l’ont amené à rencontré Daniel Cionini en 2011, en France, avec qui il avait établi un contact depuis de nombreuses années. J’étais encore petit à l’époque mais je m’en souviens bien, parce que j’avais testé un simulateur de pêche et ça m’avait bien plu ! Petit à petit, l’idée d’ouvrir une boutique à Tahiti a fait son chemin et finalement, mon père a réalisé son projet. Dans la foulée, Daniel nous a proposé de devenir une franchise de Top Fishing France. Cela représente quelques contraintes, nous avons des comptes à rendre à la société mère. Mais nous nous sommes décidés en faveur de la demande de Daniel. Le contrat a été signé en février 2019. L’inauguration ne se fait que maintenant car nous avons pris le temps de réunir petit à petit tout le stock nécessaire. Il faut savoir que nous n’avons pas fait d’emprunt, tout a été acheté sur fonds propres. La surface actuelle ne répond pas au cahier des charges de la franchise mais j’espère bien  que je pourrai vite trouver un espace adéquat car nous manquons de place.” 

      Le jeune entrepreneur souhaite également apporter sa touche personnelle à la boutique familiale : “Je suis un fervent défenseur de notre environnement maritime. Le fait que Top Fishing vise à terme l’exclusion des emballages en plastique est un axe qui me tient à coeur. J’ai donc un message particulier concernant la protection de l’environnement.

       “Faisons attention à notre océan, il faut protéger notre écosystème pour les générations à venir.”

       La franchise TOP FISHING

      Top Fishing France a été fondée par Daniel Cionini. Depuis ces cinq dernières années, quatre boutiques se sont ouvertes dans différentes régions : France, Guadeloupe, Réunion, Polynésie et la prochaine ouvrira en janvier en Martinique.

      “Nous créons nos propres produits, dans la marque “Topsea”, différents de ce qui se fait ailleurs. Ce sont des produits très techniques, explique le fondateur. A partir de cette année, nous visons la suppression des emballages plastiques pour les remplacer complètement, d’ici quatre ans, par des emballages en carton. Cela favorise le recyclage et la protection de l’environnement.

      emballage carton BAYO

      Nous cherchons également de nouveaux produits, complètement innovants, fabriqués par les artisans locaux. En Polynésie, on pense par exemple aux leurres en nacre qu’on souhaite distribuer dans nos boutiques et ce de manière exclusive. Nous disposons aussi d’un site internet : https://www.top-fishing.fr  qui existe depuis très longtemps et qui est maintenant dans le top cinq des plus gros sites consacrés à la pêche, avec plus de 5000 vues/jour. Nous proposons beaucoup d’actualités, des conseils, des vidéos, des tutoriels et pas seulement un produit, un prix. Il y a un aspect pédagogique important. C’est l’équivalent d’un magazine et il a beaucoup de succès ! 

      Les boutiques franchisées Top Fishing ont l’exclusivité de nos produits dans la région où elles se situent, mais elles ont également la possibilité de vendre d’autres marques, d’autres produits. Il faut proposer aux clients un panel intéressant et varié, c’est ce qui fait notre force. On a d’ailleurs de plus en plus de demandes de franchise et le fait de porter la marque TOP FISHING, cela renforce une boutique. A nous, cela nous fait une synergie qui augmente notre puissance de vente tout en restant petit et simple. On ne se prend pas la tête !

      C’est notre philosophie : on est des passionnés de pêche, il faut qu’une boutique Top Fishing reste conviviale, un endroit où le pêcheur peut facilement trouver des conseils, qu’il y ait un vrai relationnel et que ça sente la pêche ! On y arrive petit à petit.”

      Adresse et contacts :

      Catalogue BAYO

      Le catalogue de la boutique

      Boutique Top Fishing Polynésie
      Immeuble Lanza
      Faaa – Route de Saint-Hilaire
      @ : topfishing.pf@gmail.com
      Tel : 89423424

      Posté dans Portraits | 0 Commentaire | Tagué business, entreprise, famille, Pêche, Portrait, Top Fishing
    • Karine Tuheiava : une autre vision de l’éducation

      Publié à 20:33 par Ecrivain Public Tahiti, le novembre 14, 2019

      Février 2020 verra l’ouverture d’une nouvelle Maison Montessori à Papeete : Vehi A Tama. Karine Tuheiava, sa fondatrice, espère ainsi permettre aux jeunes enfants polynésiens de trois à six ans, de bénéficier de cette méthode d’éducation révolutionnaire et qui a fait ses preuves à l’international.

      Qui est Karine Tuheiava ?

      Issue d’un milieu polynésien modeste, Karine Tuheiava, née Teissier, a grandi à Vairao, auprès de sa famille maternelle. Dès son plus jeune âge, elle apprend à vivre dans la nature exubérante de la presqu’île de Tahiti, entre verdure et mer. “Ma grand-mère maternelle est de Rimatara. Elle a toujours été auprès de moi, jusqu’à ce qu’elle nous quitte. Grâce à elle, j’ai appris le respect de la nature et les valeurs de la famille. » 

      De sa scolarité, Karine ne retient pas que de bons souvenirs. “Je n’étais pas très bonne élève, je me rappelle par exemple où petite fille, devant tous mes camarades, je n’ai pas été capable de lire au tableau ce que la maîtresse demandait. Cet épisode a été très humiliant et a malheureusement conditionné la suite de ma scolarité.”

      Plus tard, après des études en France dans le Tourisme, Karine revient à Tahiti et décroche un premier emploi dans un grand hôtel de la place. Elle est déjà en couple et maman d’une jolie petite fille. En outre, elle accompagne son mari avocat dans son cabinet et ses actions citoyennes.

      Mais la charge de travail est importante. Karine, enceinte de son deuxième enfant, ne se repose pas assez. La fatigue, le stress et une infection bactérienne la conduisent à perdre son bébé prématuré, un petit garçon.

      Sa carrière se poursuit plus avant dans les ressources humaines, d’abord au sein de l’hôtel puis dans l’administration communale. Après dix-sept ans passés au service des employés de la commune de Faa’a et l’obtention d’un master en RH, Karine prend conscience qu’une action préventive est nécessaire pour mieux aider la population polynésienne à évoluer et doit être mise en place bien en amont, dès l’enfance. Son expérience personnelle et un gros travail de développement personnel l’engagent sur une profonde réflexion à propos de l’éducation. Elle explore et recherche une solution plus adaptée, plus favorable à l’épanouissement de l’enfant polynésien.  C’est ainsi qu’elle découvre la pédagogie Montessori.

      Une formation à la pédagogie Montessori

      En septembre 2016, Karine choisit de suivre une formation et devient Assistante Montessori AMI en septembre 2017. Éduquer les enfants selon les principes pédagogiques Montessori est devenue une mission et son engagement pour sa communauté. Elle poursuit ainsi sa formation à Lyon et en septembre 2019, elle obtient le titre d’Educatrice Montessori certifiée AMI à l’Institut Supérieur Maria Montessori de Lyon.

      “Accompagner l’enfant durant sa période sensible en développant son potentiel pour favoriser l’émergence d’un nouveau monde, telle est la mission que je souhaite accomplir. Partager, donner, transmettre les valeurs de compassion, d’amour, de patience, d’écoute aux enfants qui en ont le plus besoin grâce à ce qu’il y a de plus généreux chez nous : la nature, et à travers une forme d’éducation bienveillante qui a fait ses preuves : « Montessori », fondée toute entière sur le « respect de la personnalité de l’enfant », afin que chacun y trouve un équilibre, la paix, et que ce cycle de transmission vertueux prenne forme, se propage et se perpétue au-delà de notre horizon.”

      C’est ainsi que Karine Tuheiava définit sa mission auprès des enfants de notre pays, et de la région Pacifique à long terme.

      Une Maison des Enfants

      En février 2020, Karine ouvrira la Maison Vehiatama – Montessori Tahiti.

      Ce cocon, à l’intérieur duquel grandiront les enfants qu’elle accueillera, permettra de s’occuper de leurs phases sensibles. Ce sont des périodes pendant lesquelles le cerveau de l’enfant développe des compétences spécifiques liées à l’ordre, au raffinement des sens, au développement social, au langage et aux mathématiques.

      une classe Montessori

      Un exemple de maison des enfants Montessori

      La Maison Vehiatama de Karine proposera un matériel scientifique agréé par l’Association Montessori Internationale (AMI) pour s’assurer que l’enfant acquiert les compétences voulues au moment propice. C’est ce qui fait toute la différence avec l’enseignement classique. « Par exemple, on sait que la phase sensible de l’ordre apparaît chez l’enfant entre 2 ans et demi et 3 ans et demi. Et donc, tout dans la Maison de l’Enfant est ordonné. On construit avec lui sa manière de penser l’ordre, d’être ordonné. Si cette phase-là n’est pas respectée, l’enfant ne sera jamais serein dans son apprentissage vers la lecture totale par exemple ou encore les mathématiques. » 

      Une reconnaissance internationale

      La Maison Vehiatama – Montessori Tahiti sera animée par trois Polynésiennes, Karine Tuheiava, Educatrice Montessori AMI, ainsi qu’une Professeure d’anglais à la retraite diplômée Assistante Montessori AMI, et une directrice d’école retraitée de plus de 36 années au service de l’éducation. La Maison dispose de tout le matériel pédagogique et scientifique Montessori nécessaire à l’accueil des enfants pour les aider à construire ces fameuses phases sensibles.

      “Nous ne pouvons pas nous prévaloir d’offrir une éducation Montessori agréée AMI si l’environnement proposé ne répond pas aux critères et exigences du réseau AMI.” explique Karine Tuheiava. “Nous bénéficions du soutien du réseau Association Montessori Internationale (AMI) de professionnels diplômés et nous apportons une garantie éthique à travers la signature prochaine de la Charte de l’Association Montessori France. Et nous sommes aussi officiellement soutenus par le synode de l’Eglise Protestante Ma’ohi” assure Karine. 

      Un lien avec le monde polynésien

      Pour Karine Tuheiava, il est important d’intégrer la nature et la culture à l’éducation. En conséquence, l’approche pédagogique se fera en interaction avec l’Univers polynésien : faire vivre la magie de l’univers polynésien au travers de la langue, de la nature, de l’art et de la musique. Le reo tahiti, mais aussi l’anglais, seront ainsi parties intégrantes de l’enseignement donné par la Maison Vehiatama – Montessori Tahiti. “Nous projetons, dans le futur, de faire des jumelages avec nos cousins néo-zélandais et hawaiiens avec lesquels nous avons tissé des liens forts dans le processus de classement Unesco lié au marae Taputapuatea.”

      Cette maison accueillera une trentaine d’enfants, de 3 à 6 ans, et sera située sur les hauteurs de Papeete, dans un magnifique cadre paysager naturel, en pleine zone urbaine.

      PRATIQUE :

      Envoyer vos coordonnées (Nom et prénom de l’enfant et de son représentant légal) à vehiatama@gmail.com pour une pré-inscription.

      Places limitées à 30 enfants maximum

      Pour plus d’informations contacter Karine Tuheiava au 87.34.73.05

       

      Posté dans Portraits | 0 Commentaire | Tagué Education, Karine Tuheiava, Maison de l'enfant, maternelle, Montessori, présentation, Vehiatama
    • Jean-Pierre Raihauti, un coursier pour vous servir !

      Publié à 18:25 par Ecrivain Public Tahiti, le août 15, 2019

      Jean-Pierre Raihauti, connu sous le surnom de JP, est coursier. Il a créé son entreprise en janvier 2000.

      En janvier 2000, JP Raihauti crée son entreprise à la suite d’un constat : “Ma famille me sollicitait souvent pour aller faire quelques courses. J’ai vu qu’il y avait un besoin dans ce domaine. Je travaillais déjà pour une entreprise privée de coursiers où j’étais salarié à mi-temps. Il y avait un potentiel énorme et cette idée de créer ma propre entreprise me traversait l’esprit constamment .” C’était un challenge, mais JP s’est retroussé les manches et s’est lancé car il savait qu’il y avait tout un pan de ce secteur qui n’était pas exploité. “J’ai exploité le créneau comme les envois dans les îles par bateaux et avions pour les clients des autres archipels (Australes, Marquises, Gambier, Tuamotus, Iles sous le vent) ayant des besoins en denrées alimentaires et autres. Le créneau des week-ends aussi était exploitable comme les courses du marché le dimanche.”

      A l’époque, il n’y avait pas énormément de sociétés dans le domaine du service de courses. Depuis, plus d’une dizaine de sociétés se sont montées. C’est donc un domaine qui s’est bien développé et qui nécessite de l’innovation.

      “Il faut apporter plus que ce que le client demande. Mon slogan est “Pour vous servir”. Je me mets vraiment au service de ma clientèle. Par exemple, lorsque je fais des courses pour une personne âgée, je vais jusqu’à ranger sa commande dans ses réfrigérateur et garde-manger ! Je ne me contente pas de déposer les provisions sur la table. C’est une manière d’apporter une valeur ajoutée à mon service et un sourire à mes clients.”

      La conséquence est que Jean-Pierre reçoit beaucoup de messages reconnaissants sur sa page professionnelle dans son réseau social préféré. “Certains messages me touchent beaucoup, comme “Jean-Pierre, merci à Viti Viti Coursier d’exister.” La publicité se fait surtout de bouche à oreille.”

      Pour Jean-Pierre, la réputation d’une société de service est difficile à établir. “Ce n’est pas évident d’instaurer la confiance. On est dans de la prestation de service. Si tu fais du bon travail, ça se sait très vite, les gens en parlent sur les réseaux sociaux. Mais si tu fais du mauvais travail, ça se sait deux fois plus vite. Et là, tu es grillé.”

      Jean-Pierre, cependant, préfère travailler en partenariat avec les autres sociétés de coursiers qu’il connaît. “Je n’ai pas pour habitude de dénigrer les collègues. Je préfère travailler avec les autres. J’ai deux partenaires, un sur Moorea et un autre à Tahiti. Quand je suis surchargé de travail, je fais appel à eux et vice-versa. C’est un contrat de confiance et de respect. On sait que chacun a de l’expérience et de la compétence. Ce sont des valeurs morales, professionnelles et humaines.”

      Pour sa part, JP défend des valeurs personnelles fortes telles que le respect de soi-même et des autres. “Je reste fidèle à moi-même. J’ai des clients ponctuels et contractuels. Et il y a les cas d’urgence. Je ne cherche pas à répondre à toutes les demandes si je sais que je ne peux pas le faire. Dans ce cas-là, je partage. C’est aussi une valeur importante pour moi. Cela me permet d’éviter le stress, de soutenir mon réseau professionnel et de répondre favorablement à la clientèle.”

      Le respect se montre également par la présentation de soi. “Etre présentable, agréable, à l’écoute et savoir rassurer le client, c’est important. L’image de la société passe par l’image de la personne, la présentation, la tenue vestimentaire.”

      Un autre point qui est important pour JP est d’apporter un suivi à distance, via Messenger. “Nous prenons en photo et diffusons tout le parcours du colis d’un client. Nous le tenons informé de tout ce que nous faisons.”

      Avec les nouvelles technologies, JP n’hésite pas à utiliser la vidéo pour communiquer avec les clients des îles. “Grâce à Internet, les distances sont réduites. Par exemple, je vais chercher une commande pour un client des Marquises. Dans le magasin, je me mets en communication vidéo avec lui et il peut voir tous les choix, les prix et décider lui-même de ce qui lui convient. C’est magnifique !”

      Pour JP, son activité est sa passion. “Ma passion me conduit à ma mission : apporter du bien-être à l’autre. Un client satisfait fait mon bonheur et celui de mon entreprise.”

      JP et le chevalet V V C 22

      Des courses inédites

      Par curiosité, nous avons demandé à JP s’il lui arrivait d’avoir à répondre à des demandes particulièrement inédites.

      “Un jour, une commerçante de Huahine m’a demandé de lui trouver, à la veille de la Saint-Valentin, trente fleurs avec des petits nounours. Il y avait une forte demande. Elle avait tenté d’en obtenir mais sans succès et avait donc pensé à moi. J’ai pu lui trouver ses trente fleurs que j’ai négociées à bon prix, les lui envoyer et elle les a reçues dans les temps. Elle a publié sur ma page et m’a laissé un très bon commentaire car le jour J elle a tout vendu. Elle disait : “Je vois que derrière votre prestation de coursiers, il y a aussi ce côté négociateur.””

      Une autre commande dont JP se souvient : “C’était un soir, pour un anniversaire. J’ai dû livrer un cadeau d’une épouse à son mari acheté à Carrefour Arue. Celui-ci a été très étonné que sa femme ait pu obtenir que nous fassions une livraison de nuit !”

      Car Viti Viti Coursier travaille aussi la nuit ! “Généralement, les clients nous préviennent à l’avance des commandes de nuit.”

      JP aime particulièrement livrer les cadeaux-surprises. “Cela met du baume au coeur et le sourire aux lèvres de celui ou celle qui le reçoit, surtout quand c’est un magnifique bouquet de fleurs.”

      Il y aussi les commandes compliquées mais très instructives. “J’ai eu un jour à envoyer un chat par avion sur Bora-Bora. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il fallait préparer l’animal en lui donnant des comprimés contre le stress pour l’empêcher de faire ses besoins et d’être malade pendant le transport. Evidemment, c’est ce qui s’est produit dans la voiture et du coup, je n’ai pas pu mettre le chat dans l’avion !” Depuis, JP sait ce qu’il faut faire.

      Même les encombrants

      Rien n’arrête Viti Viti Coursier. “Il m’est arrivé quelquefois de devoir enlever des encombrants. Quand c’est le cas, j’emprunte un camion-plateau. Mais je ne le fais que pour quelques communes qui disposent d’un endroit pour les stocker.”

      Des hauts et des bas

      JP, depuis qu’il a commencé, a expérimenté des périodes fastes comme des plus difficiles.

      En 2010, il est victime d’un grave accident de la route en scooter (éboulement sur la RDO) après lequel, pendant deux ans, il doit faire face à une longue rééducation. Durant cette période, son entreprise tourne au ralenti, par délégation. “Je n’ai pas baissé les bras. J’ai fait toute ma rééducation et je me suis remis au travail dès que j’ai pu. Par contre, j’ai arrêté de faire des courses en deux-roues et j’ai pris une voiture.”

      Avant cela, JP a rencontré d’autres difficultés. “Il y a eu des périodes de crise où certains clients ont mis la clé sous la porte. Cela se ressent sur le chiffre d’affaire. Grâce à ça, j’ai compris qu’il ne faut pas rester sur ses acquis. Il faut toujours chercher de nouveaux contrats, car quand on perd un bon client, cela impacte non seulement le chiffre d’affaire mais également le moral. En ce qui me concerne, je me remets tout le temps en question, je cherche toujours à améliorer mon service. C’est cette passion pour mon activité qui m’a permis de me relancer dans les moments délicats.”

      Aujourd’hui, l’entreprise de JP est stable mais il ne s’en contente pas. “J’ai de nouveaux objectifs, notamment de développer les îles. Beaucoup d’îles ne connaissent pas notre existence. Ce sont des niches à exploiter. Il faut se faire connaître, augmenter notre visibilité.”

      Pour cela, JP a suivi des formations en management à la CCISM et avec des formateurs privés comme Jean-Paul Tuaiva, Steeve Hamblin, Vaiana Tama ou encore Richard Tuheiava.

      “Ces formations m’ont permis de revoir ma stratégie commerciale. Je vais à la rencontre des femmes et des hommes d’affaire pour discuter. J’ai vu leur parcours et leur détermination. Ils ont un objectif et s’y tiennent. Je prends exemple sur eux. Se fixer un objectif, se rappeler pourquoi on s’y tient.”

      Ces personnes lui ont donné comme conseil d’avoir une ligne de conduite, de la discipline. “La réussite passe par la discipline, une ligne de conduite et des valeurs. Ce sont des règles d’or qu’il faut respecter. Si tu les enfreins, c’est toi-même que tu sabotes.”

      En faisant une comparaison entre ses débuts et maintenant, JP se rend compte de l’évolution qu’il a vécue : “Au début, je me suis lancé un challenge. J’avais envie de le faire et c’était une façon de se dépasser et de se rendre compte que j’étais capable de faire quelque chose de bien pour moi et les autres. Mais c’était une aventure où j’étais seul. Toutes les personnes que j’ai côtoyées depuis, ces rencontres, ces formations m’ont donné une boussole. Elles m’ont guidé. Elles m’ont accompagné et m’ont évité de tomber dans les pièges du business. Elles m’ont permis aussi de surmonter ma peur. Il y a des choses que je fais aujourd’hui que je n’aurais pas pu faire il y a vingt ans. J’ai compris que l’ignorance est un handicap mental qui mène à la peur et à la paralysie. Celui qui surmonte sa peur et qui se lance quand même, gagne de la confiance en soi. J’ai appris des choses, j’ai pris de l’assurance.”

      Cette confiance en soi, JP l’utilise pour mieux se faire connaître au travers des médias. “L’an dernier, je suis passé sur Radio Tefana pour une interview. Cette diffusion m’a permis d’avoir de nouveaux clients dans les îles.” Il attend une future interview de Polynésie la 1ère. “Je suis dans cette optique de me faire connaître au maximum, par les médias ou par de simples flyers disposés chez mes clients, car c’est ce qu’il faut faire si on ne veut pas être oublié.”

      “J’ai débuté avec de la motivation. Mais cela n’est pas suffisant. Une bonne gestion de ton entreprise est une des clés de la réussite. Se remettre en question, se former, apprendre sont les oxygènes également de ton BUSINESS. Quand on me demande aujourd’hui : “Qu’est-ce qui t’a permis, Jean-Pierre, de résister et de tenir bon ?” Je réponds :

      “Pour durer et s’accrocher, il faut ajouter deux carburants à ta motivation de départ  : la FOI et la PASSION, sinon c’est l’abandon qui t’attend au tournant.””

      Pratique :

      FB : Viti Viti Coursier

      Email : vitiviticoursier@gmail.com

      Tel : 87 78 43 51

      Texte : Meria Orbeck / Photos : JP Raihauti / Août 2019

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    • Un jeune Polynésien au Royal College of Music de Londres

      Publié à 12:00 par Ecrivain Public Tahiti, le juillet 12, 2019

      Viriamu Itae-Tetaa, prodige du piano, va intégrer à la rentrée d’août 2019 le prestigieux Royal College of Music de Londres. Il est le premier Polynésien a y être admis.

      Viriamu Itae-Tetaa, âgé maintenant de 20 ans, est un jeune homme discret. En vacances sur le fenua, il répète ses gammes et ses partitions quatre à cinq heures par jour au Conservatoire artistique de Polynésie française, où il a libre accès à son instrument favori. “Mes compositeurs préférés sont ceux de la période romantique, Rachmaninoff, Liszt, Chopin.  J’aime beaucoup Scriabine, qui est bien moins connu et que j’ai découvert en me perdant sur Youtube.”

      Viriamu a découvert le piano à l’âge de trois ans. “Je ne l’ai pas choisi, c’est ma mère qui a voulu que je joue du piano parce qu’elle-même en jouait étant jeune.” nous explique le jeune homme. Il débute sa formation au Conservatoire Artistique de Polynésie française alors qu’il n’a que quatre ans, quand ses parents reviennent s’installer à Tahiti. Il devient rapidement un très bon élément du Conservatoire, qui lui conseille de continuer vers une formation musicale en France. A l’âge de 12 ans, il intègre le Conservatoire de Rouen, tout en suivant son cursus scolaire. Il n’a pas encore à ce moment-là l’idée de faire carrière dans la musique et se dirige vers des études scientifiques : “Il y a trois ans, j’ai intégré Maths Sup à Lyon-Saint-Etienne et je n’avais plus le temps de jouer, même si j’étais aussi au Conservatoire. Je n’ai monté qu’un seul concerto dans l’année, c’est très peu. C’est là que je me suis rendu compte que la musique m’avait beaucoup manqué et qu’au final, c’était ce que je voulais faire et pas des sciences.”

      Retour donc à Rouen où Viriamu se prépare, pendant deux ans et demi pour passer le concours d’entrée dans un Conservatoire supérieur. Il vise le Royal College of Music de Londres car c’est le second Conservatoire le plus réputé au monde et le premier en Europe, avec des professeurs reconnus ou le CNSM à Paris. “Londres, c’était beaucoup mieux en terme de niveau et de prestige et Paris avait l’avantage de simplifier les choses en terme de rapprochement familial. J’étais partagé.” Viriamu se présente donc aux deux concours d’entrée et finalement, obtient son pass pour le Royal College of Music de Londres. “Je m’étais bien préparé mais je ne m’attendais pas trop à être accepté. Il y avait plus de deux cents candidats à Londres et il y a plusieurs centres d’examens dans le monde, à New York, Tokyo… Le concours a eu lieu vers le 6 décembre 2018 et nous avons eu les résultats le 26 décembre. J’étais vraiment super heureux de la nouvelle, c’était un beau cadeau de Noël !”.

      En pratique, le concours pour intégrer ce Conservatoire de niveau mondial se passe en deux temps : un premier tour de sélection où le candidat doit jouer un morceau préparé suivi d’un entretien avec un jury de deux personnes. Ensuite, le candidat se voit imposer une partition qu’il doit lire puis jouer. Au second tour, le candidat doit rejouer les mêmes morceaux et passer un entretien avec un jury composé de deux professeurs émérites en la matière. “Je ne savais pas qu’il y avait un second tour. Là, l’entretien a été beaucoup plus poussé.” Finalement, non seulement Viriamu a réussi le concours d’entrée, mais en plus il décroche une bourse au mérite, qui n’est attribuée qu’aux meilleurs de la sélection !

      A la rentrée de mi-septembre, Viriamu ne sait pas encore s’il sera en première année ou directement en troisième année, mais le cursus de six ans lui permettra d’obtenir des diplômes (bachelor et master). Il a de plus choisi comme option la composition de musique de film. “J’adore composer de la musique et dans ce Conservatoire, on a la possibilité de voir ses propres morceaux joués par les excellents musiciens de l’orchestre de l’école. C’est quand même mieux que sur un logiciel !” A terme, Viriamu souhaite revenir sur le fenua pour transmettre ce qu’il aura appris, mais d’ici là, il compte bien remporter le plus de prix possibles et pourquoi pas composer ses propres musiques de films.

      Viriamu Itae-Tetaa sur une adaptation libre au Conservatoire artistique de Polynésie Française : Le pirate des Caraïbes

      Texte et photo : Meria Orbeck / Ecrivain Public Tahiti / Juillet 2019

      Posté dans Portraits | 0 Commentaire | Tagué bourse d'études, Conservatoire Artistique de Polynésie française, piano, Royal College of Music de Londres, Viriamu Itae-Tetaa, virtuose
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