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    • Du marketing efficace !

      Publié à 20:20 par Ecrivain Public Tahiti, le mars 11, 2019

      Aujourd’hui, votre écrivain public préféré vous emmène à la rencontre d’une jeune femme de la presqu’île de Tahiti. Fondatrice de l’entreprise « Serendipity Graphic Design and Marketing », Vaimiti Flohr-Jimenez Calderon nous raconte son parcours et ce qui l’a amenée à devenir marketer sur Internet.

      Des débuts difficiles

      A la sortie du lycée, Vaimiti n’a pas décroché son bac. Elle devient journaliste, se forme auprès d’Alex Duprel, pour le “Tahiti-Pacifique Magazine”, ou encore Daniel Pardon et Luc Ollivier à la “Dépêche Dimanche” et au “ Fenua Orama”. De ce premier job, Vaimiti retient ceci : “Je me suis rendue compte qu’en tant que pigiste on gagnait beaucoup d’argent mais pas tout le temps, alors qu’en tant que salarié, les revenus étaient moindres mais réguliers.”

      Dès lors, elle décide de passer un diplôme de journalisme. Elle se rend au Danemark, dans une école préparatoire à l’entrée à l’Université, mais elle change d’avis lorsqu’elle découvre l’existence d’une école d’audiovisuel située en Suisse. Dans ce nouveau cursus, elle fera de l’animation 3D axée sur les effets spéciaux en cinéma, du design et du graphisme. Suite à cette formation, elle envisage de continuer dans le cinéma à Hawaii. De retour à Tahiti, où elle ne devait être que de passage, elle finit par rester. “J’ai travaillé un an dans une grande bijouterie de la place, puis j’ai décroché un emploi en tant qu’infographiste dans une imprimerie. J’y suis aussi restée un an. Donc, j’ai eu deux contrats et je n’ai tenu qu’un an à chaque fois. Je ne supportais pas d’être salariée.”

      Une première tentative

      Vaimiti se lance alors dans sa propre entreprise et monte son enseigne d’infographie. Elle découvre rapidement que l’auto-entrepreneuriat est difficile lorsqu’on n’a pas la formation nécessaire. “J’avais des craintes par rapport au contact avec la clientèle. Je détestais ça. C’était toujours une autre personne qui s’en occupait pour moi. Avec une cousine, on avait monté une affaire d’événementiel, mais c’était pareil. Je n’aimais pas devoir négocier, me vendre, parler aux clients.” Son manque d’assurance et de confiance en soi auront finalement raison de sa volonté de réussir. Vaimiti ferme boutique.

      Pendant les années qui suivent, elle relègue ses rêves dans un recoin de son esprit. Elle préfère s’occuper de ses enfants et tâche d’être une bonne mère au foyer. “C’était prenant, c’était fatigant, c’était super, mais c’était aussi ingrat. A certains moment, je me disais que ce qui me passionnait, ce n’était pas ça. J’étais frustrée. J’avais l’impression de mourir à petit feu.”

      Vaimiti compense sa frustration en dépensant -trop- l’argent de la famille. Cela va conduire son couple au bord de la crise mais va l’aider à réaliser son erreur.

      Des difficultés d’ordre personnel

      C’est en 2016 que Vaimiti retrouve le besoin de réaliser ce qui sommeille en elle. Avec son mari, ils envisagent d’intégrer la Business Maker Academy, dont ils ont entendu parler sur Internet. Mais Vaimiti préfère le laisser commencer d’abord. “Il fallait que nous fassions chacun notre chemin dans la BMA parce que nous n’avons pas la même manière de voir les choses. Il est plus axé sur l’éducation financière alors que moi, je suis plutôt dans le développement personnel, dans l’émotion.”

      Cette différence, Vaimiti ne l’a d’ailleurs pas toujours bien vécue. “L’écart entre mon mari et moi a été la plus grande difficulté à surmonter. Je ne sentais pas de motivation de sa part. J’avais l’impression qu’il ne respectait pas mes envies. J’avais besoin qu’il comprenne mon cheminement. Je pense que ce n’est pas un hasard si nous avons suivi la BMA à des moments différents. Mais d’un autre côté, il avait raison sur certains points !”

      Une nouvelle activité

      Entretemps, Vaimiti a découvert une nouvelle activité, l’Internet Marketing. Elle s’est formée au sein de l’académie Lurn Nation, fondée par un expert en la matière, Anik Singal. Elle nous explique en quoi cela consiste : “Aujourd’hui, le monde de la publicité n’est plus du tout axé sur les mêmes supports qu’il y a encore quelques années. Le support papier est amené à disparaître, car c’est coûteux et pas écologique. Maintenant, tout se fait en ligne. En Polynésie, c’est à peine voire pas du tout développé, or, cela permet de gagner beaucoup d’argent en peu de temps si tu le maîtrises. Avec le marketing sur Internet, on voit les réseaux sociaux de manière différente, comme une source de revenus possible.

      Mes prestations consistent donc à construire tout le système de vente d’un produit et je réponds ainsi au problème de visibilité qu’ont les entreprises sur Internet. Il s’agit de mettre en place LE marketing qui leur permettra d’être en tête de liste par rapport à la concurrence et qui donnera envie à la clientèle d’acheter leur produit. En parallèle, je propose aussi de former les entreprises qui font appel à moi, à construire elles-mêmes leur tunnel de vente et à gérer tout le système. L’Internet marketing est un outil puissant et je sais que ce service va propulser les personnes dont je m’occupe.”

      A terme, Vaimiti aimerait bien mettre en place des formations, en direction des entrepreneurs, mais sous certaines conditions. “Il faut être adepte de la bienveillance, veiller au respect car ce sont des outils puissants qui amènent les prospects à l’achat. Il faut avoir la bonne mentalité. Je ne veux pas former des gens qui en feraient un mauvais usage, donc ce sera ouvert à un public bien particulier, comme les entrepreneurs issus de la BMA, par exemple. Comme on le dit si souvent dans le métier : It’s not about the money, it’s about the people.”

      Servir sa communauté

      Mais Vaimiti a un projet qui lui tient à coeur, une idée qu’elle a développée en lisant Anthony Robbins, entre autres. “On doit tous avoir un projet de grande contribution pour sa communauté. Et moi, quand j’attendais mon deuxième enfant, je me suis rendue compte qu’à Taravao, il manquait de maternité, de centre spécialisé. Donc, le premier rêve que je souhaiterais réaliser pour ma communauté, ce serait d’y ouvrir une sorte de clinique où les femmes pourraient accoucher et être suivies dans des conditions d’hygiène optimales, avec une unité d’accueil des urgences et où on pourrait trouver aussi bien des médecins généralistes que spécialistes, mais également des naturopathes, homéopathes, chiropracteurs, ce genre de choses. J’ai encore d’autres projets, mais celui-là est le premier. Je me suis même fixée une date !” Mais comme elle le dit, ce n’est pas son seul rêve…

      Son message personnel

      “Je pense qu’il faut démarrer avec quelque chose que l’on connaît très bien. Quand on a besoin de faire du cash tout de suite, il faut travailler sur son expertise, quelle qu’elle soit. Une femme au foyer, par exemple, a forcément développé une expertise, pour le ménage, pour le soin aux enfants, peu importe. Il y a des gens qui n’osent pas avancer, parce qu’ils ont peur du regard de l’autre. Dans BMA, on ne juge pas. Au contraire, on se soutient les uns les autres, on s’entraide. En fait, il ne faut jamais s’oublier ni se travestir pour faire plaisir aux autres. Il faut être soi-même et se faire confiance. Aux BMA, je leur recommande de se donner à fond dans tous les séminaires de transformation car ils aident à grandir et à laisser derrière soi ce qui nous empêche d’avancer.”

      « Il faut être soi-même et se faire confiance. » (Vaimiti Flohr-Jimenez Calderon)

      NDLR : Si vous aussi, vous souhaitez partager votre parcours, votre expérience professionnelle, votre histoire ou votre passion, vous pouvez me contacter directement ou via ma page Facebook. Merci Vaimiti pour ce beau partage !

      Texte : Meria Orbeck/Photo : Vaimiti Flohr-Jimenez Calderon

       

      Posté dans Entrepreneurs de la BMA | 0 Commentaire | Tagué Anik Singal, BMA, business, entreprise, Internet Marketing, promotion, Serendipity
    • William Fouillette : “Be Equipped !”

      Publié à 18:00 par Ecrivain Public Tahiti, le février 25, 2019

      Aujourd’hui, votre écrivain public préféré vous emmène à la rencontre de William Fouillette. Ce jeune entrepreneur sportif a choisi de nous recevoir dans le show-room de “Be Equipped”, son entreprise, située en face du Lycée La Mennais, à Papeete. Il nous raconte son parcours personnel et professionnel.

      Tout quitter pour vivre son rêve

      De son premier séjour en Polynésie, alors qu’il n’était encore qu’un adolescent, William a gardé en tête l’espoir et la volonté de revenir s’y installer. Ce projet, ses parents l’avaient eu avant lui mais n’ont pas pu le concrétiser. Pour lui, c’était un rêve.

      Il y a onze ans, il est alors coach en nutrition en France et développe son affaire, au sein d’une société de marketing de réseau axée sur la santé par la nutrition et le sport. A ce moment-là, en Polynésie, cette marque en est à ses débuts et tout reste à faire. Notre ami saisit là l’occasion de réaliser son rêve. “Ce qui m’a poussé à venir à Tahiti, c’était de me dire que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferais jamais et je ne voulais pas avoir de regrets plus tard.”

      Il laisse famille et amis, quitte le confort qu’il s’est déjà construit, prend ses bagages et saute dans l’avion pour l’autre bout de la Terre. “Je n’avais rien de plus que mes trois valises et un endroit où loger, chez un ami qui m’accueillait chez lui. Je n’avais aucune garantie derrière.”

      Il doit bien sûr, faire face aux difficultés du dépaysement : la perte de repères, l’isolement. “Etant fils de militaire, j’avais l’habitude de changer souvent d’endroit donc cela ne me faisait pas peur, mais là, j’étais loin de chez moi. Si j’avais un coup de “blues”, je n’avais plus la possibilité de rentrer à la maison. La seule sécurité que j’avais, c’était un billet de retour avec une validité de six mois. C’était limitée comme sécurité !”

      Une motivation certaine

      Passées les premières semaines d’adaptation, le jeune homme se construit peu à peu de nouveaux repères. Il a le sens du contact et c’est d’autant plus facile grâce à la gentillesse légendaire de la population locale. “Il y a une qualité de vie, ici, qu’on ne retrouve pas ailleurs. On est dans un endroit “safe” et magnifique, c’est important quand on voit ce qui se passe dans le monde. Ce qui m’a permis de surpasser les difficultés, c’était ma motivation et mon sens du contact. Je ne me voyais pas retourner en France.”

      Petit à petit, notre ami s’installe et développe son réseau local et son activité de coach en nutrition et santé. Nécessairement, il investit une part de ses revenus dans l’achat de matériel de sport : “Quand on dit nutrition, en fait, ce n’est pas seulement ce qu’on mange, mais aussi ce qu’on boit et l’activité physique. Ce sont ces trois choses-là. Au fur et à mesure des années, j’ai développé l’activité physique et du coup, il y eu un besoin d’équipements. Au début, je me contentais de matériels d’occasion. Ensuite, je me suis spécialisé dans le Crossfit et j’ai donc revendu tout ce que j’avais pour pouvoir m’équiper avec du matériel spécifique. C’est comme ça que je suis arrivé aux équipements sportifs.”

      Une nouvelle entreprise

      En 2018, William lance ainsi son entreprise “Be Equipped” : “Après avoir fait le tour des fournisseurs locaux, j’ai cherché une autre alternative, notamment en Chine, pour obtenir un équipement à des prix plus abordables. Quand j’ai vu que la qualité était bonne et que d’autres collègues me demandaient de commander pour eux aussi, je me suis dit que je pouvais lancer ça.”

      Montée depuis un an, cette entreprise permet aux professionnels comme aux particuliers de se fournir en équipements sportifs couvrant une large gamme. “Au début, je m’étais spécialisé sur le matériel dédié au Crossfit mais depuis, mon offre s’est élargie. Je commande en fonction de la demande et je m’occupe de la livraison du matériel. Je peux également me charger de l’installation. Ce qui me différencie des autres fournisseurs, c’est que je m’adapte à la demande. Je peux avoir du matériel qui n’est disponible nulle part ailleurs et pour un bon prix. ”

      Son logo est composé d’un outil d’entraînement, le kettlebell, dans la rondeur duquel s’inscrit un symbole sacré polynésien, le “ipu” : “Pour faire simple, c’est la renaissance vers autre chose. Autrement dit, on s’équipe pour se métamorphoser.”

      Pour ce qui est des projets de développement, William nous confie : “C’est vrai que le show-room commence à être trop étroit ! Les clients peuvent venir voir le matériel mais il leur est difficile de pouvoir le tester dans les conditions actuelles. J’ai donc plusieurs idées de développement en tête mais pour le moment, rien n’est décidé. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura des changements dans l’année.”

      La BMA, un réseau de confiance

      William s’est inscrit à la Business Maker Academy en juin 2018 (voir l’article à ce sujet sur le site de Steeve Hamblin) et il en est très satisfait. “Je me suis inscrit pour avoir des informations supplémentaires sur la conduite d’une entreprise, mais surtout pour intégrer un réseau d’entrepreneurs. Maintenant, je m’engage à travailler principalement avec des membres de la BMA parce que je sais que ce sont des gens sérieux, dont l’objectif n’est pas que le profit.”

      D’ailleurs il tient à partager ce message avec tous ceux qui souhaitent se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat :

      “Soyez dans l’action de manière intelligente. Il faut apprendre à se servir des clés pour avancer avec succès et sans perdre de temps. C’est ce que la BMA m’a donné.”

       

      Posté dans Entrepreneurs de la BMA | 0 Commentaire | Tagué équipement sportif, BMA, business, clés de la réussite, entreprise
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